Vandaag is het zover, tante Diny gaat naar huis. Naar haar geliefde Douce France, maar vooral naar haar geliefde echtgenoot Louis Gingaud.
Ik had het haar beloofd toen ze naar Nederland kwam in 2012: "ik zorg ervoor dat je as terugkeert naar Frankrijk, naar Louis."
Door mijn gezondheid, kan ik dat niet, maar gelukkig hebben Riëtte en Dion voorgesteld om dit samen met Leo en mij te gaan doen, 2 weken voor haar overlijden...
En nu is het zover. Op zondag 16 augustus vertrekken Riëtte, Dion, Leo en ik naar Frankrijk, naar Peyrat le Chateau.
We logeren in Hotel Bois de l'Étang. Een mooi plattelandshotel, schoon en voor de paar dagen dat we daar logeren, gewoon prima.
Het voelt wel vertrouwd om daar te zijn.
Op maandagmorgen om half 10 vertrekken we naar de kerk van paroisse Sainte-Anne... is dit toeval?
We gaan op pad, tante Diny's urn in de Limousin-tas, dat vonden we wel zo toepasselijk.
We komen de kerk binnen en gelukkig hij is niet zo immens groot, maar wel oud. Heel bijzonder en ik begin met mijn camera wat te spelen met de instellingen, want ik wil een verslag maken van deze bijzondere ochtend.
Ik ben wel heel blij, dat de dochter van ome Louis binnenstapt met haar zoon Cedric. Ze hebben er toch 4 uur voor in de auto gezeten. Een hele trip. Ook Sylvie wil een woordje zeggen voor tante Diny. Erg lief.
Wij hadden een mooie doos gekregen van het crematorium, maar nee, de urn moest uit de doos.... even een beetje hilariteit bij Riëtte, Dion, Leo en mij, want de urn zat ook nog in het plastic. Gelukkig was Dion bereid om de urn uit te pakken en neer te zetten.
Mijn tekst: Partir c’est mourir un peu
Et cela a commencé quand tante Diny a décidé qu'il était préférable de dire au revoir à sa France bien-aimée et de passer les dernières années de sa vie avec sa famille à Oisterwijk au Pays-Bas.
Elle est née le 30 Août 1925 à Oisterwijk, dans une famille de 12 enfants, elle était la 4ième.
Elle a vécu à Oisterwijk, Bergen op Zoom, à La Haye, Rijswijk et Leiderdorp. Elle a travaillé avec dans les textile.
Quand elle vivait à Rijswijk, elle allait toujours à la plage de Noordwijk. Là, à l'hôtel de Beurs, elle a rencontré le Français Louis Gingaud en 1968.
Ils ont construit une maison à Auphelle et ils ont aménagé en Juillet 1984.
Tout le monde était bienvenu.
Dès la première année que tante Diny et oncle Louis ont vécu en France, Leo et moi avons passé chaque année près de deux semaines de vacances d'été chez eux.
Toute était possible, aller à la plage, faire un tour autour du magnifique lac, faire les courses au supermarché à Eymoutiers, aller à Limoges pour le shopping et assis sur la terrasse de sa maison et regarder toutes les voitures, les cyclistes et les randonneurs, qui passent.
Et toujours dire bonjour à tout le monde qui passe.
Elle aimait le lac, la forêt et les gens.
Oncle Louis et tante Diny se sont mariés le 6 aout 1991 à Peyrat le Chateau.
Oncle Louis est décédé subitement le 23 Juillet 1998 et sa vie a basculé.
Mais elle était forte.
Elle ne voulais pas quitter la France.
Elle a continué ses activités avec le groupe de patchwork, avec la gymnastique et les promenades à travers la forêt et le long de la plage du lac.
Même quand elle a perdu la vue en 2004. Après trois opérations des yeux sans conséquence, elle n’a jamais renoncer. Elle a vécu 4 mois, chez nous au Pays Bas mais elle revenait á sa Douce France. Avec l’aide des voisins et amis francais et surtout avec l’aide de Monique et Philip Lentz.
Fin 2011, elle a pris la décision difficile de revenir aux Pays-Bas, pour être en touré de sa famille.
Nous lui avons trouvé un bel appartement pour elle à Oisterwijk, sa ville natale.
Bienque tante Diny était heureuse d'être retour aux Pays-Bas, ses amis francaises, sa maison, son jardin, les forêts, et surtout le lac lui ont manqué.
Après un an et demi, elle a non seulement perdu mais également la mémoire. Au début non détecté, la maladie de Alzheimer lui a ce perdre son autonomie.
Février 2014 tante Diny fut placé dans un service pour patient attaient de démence.
J’ai beaucoup de respect pour les infirmières, pour leur amour, les soins respectueux et compatissant pour Tante Diny.
A partir de ce moment là, je l'ai régulièrement photographiée et j'ai écrit un blog sur internet sur cette terrible maladie d’Alzheimer et pour donner une visage á cette maladie.
C'était pour moi une façon de lentement mais sûrement se m’habituer à ce changement de sa personalité, que ma chère tante Diny silencieusement m’échapper.
Mais de temps à autre, elle était encore là. Soudain! Claire, combatif et souriante.
Au fond, elle n'a jamais changé
Je me souviens tante Diny surtout comme la tante très chic avec un sac de toilette pleine de bibelots, crèmes et poudres; comme la tante dont la porte était toujours ouverte à la famille et les amis; comme l'éternellement jeune tante, qui était assis à la table plutôt avec les jeunes, que avec les gens de son age.
Tante Diny vous étiez une femme avec un cœur d'or.
Claude en Xavier Degrandmaison en Marie-Thérèse, erg goede vrienden van tante Diny hadden deze dienst in elkaar gezet. Een prachtig eerbetoon aan hun vriendin.
Ik was vergeten de camera aan Leo te geven voor een foto.... daar baal ik nu dus wel een beetje van.
Mijn tekst:
Ik heb het leven lief, de mensen en de dieren
De zeeën en rivieren, ik heb het leven lief.
Ik heb het leven lief, de bergen en de dalen,
De warme zonnestralen, ik heb het leven lief
Ik heb het leven lief, het sterke en het broze
Het blije en het boze, ik heb het leven lief
En valt het doek dan dicht, nog even op het leven
Een laatste glas geheven, ik heb het leven lief
J’aime la vie, les gens et les animaux
Les mers et les rivières, j’aime la vie.
J’aime la vie, les montagnes et les vallées,
Les rayons chauds du soleil, j’aime la vie
J’ aime la vie, par sa force et sa faiblesse,
Pour le meilleur et pour le pire, j’ aime la vie
lorsque le rideau se ferme, une dernière fois
lever un verre pour un toast, j’aime la vie
De franse tekst hebben we ook gebruikt voor het gedachtenisprentje wat we aan de buren en vrienden gegeven hebben.
Jean-Claude staat in het graf en neemt de urn aan. Hij zet die op de kist (maar die is niet te zien) in het graf. Ik kijk Riëtte aan en denk, dit hebben we goed gedaan, tantes laatste wens is in vervulling gegaan, ze is nu bij haar Louis in haar geliefde Frankrijk.
Ik had het er even moeilijk mee: "nu moet ik je echt loslaten en achterlaten, lieve tante Diny." En dus geldt ook voor mij, Partir cést mourir un peu...